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Jacques Rozier – Maine-Océan (1986)

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The Maine Océan spectator’s happiness may come from their witnessing improbable meetings between people whose ordinary lives should have never crossed each other but formally.
Identity card

Rozier in Maine Ocean acts like a particle collider and adds different obstacles to the confrontation :
first of all, the language,
Pachala II

and then different natural obstacles, mostly those created by the sea.
To overcome these difficulties will be one of the points of this comedy. It will just depend on one’s good will, desire to widen one’s universe or, in other words, desire to jump into someone else’s boat…

These qualities can be also helpful for a spectator not used to Rozier’s style and who, while watching Maine Ocean, is facing the unique and then unseen combination between French popular comedy and the style of Nouvelle Vague with its “ethnic/sociologic” approach.

To tempt a trap is thus, logically, the main strategy of Maine Océan’s setting, direction or scenario :

strategy that gives a wide range of freedom to the actors in their reactions and to Rozier’s inspiration always in search for the capture of the unexpected; i.e. when man creates, doesn’t repeat and goes out of monotony.
This strategy is always near the stranding

but the grace of Rozier’s cinema is always to find the way out and what results is very precious, “unreproducible” by Rozier himself and the actors.

Le bonheur de Maine-Océan tient beaucoup dans ses rencontres impropables entre des gens sensés ne se rencontrer jamais mais dont Rozier, tel un percuteur d’atomes, organise la confrontation qui est bien sûr rendue difficile par diverses barrières linguistiques et dont le franchissement dépendra de la bonne volonté, de l’ouverture, du désir ou non d’aller au-delà de cette frontière tenace.
S’en suit des régals de malentendus ou de dialogues dans une langue tierce inventée pour le moment.

La mise en scène tient alors presque du piège tendu. Elle est comme à l’habitude d’une souveraine liberté et simplicité, d’une souplesse capable de capter des moments nulle part ailleurs visibles au cinéma (bien qu’à un degré moindre peut-être que dans les films précédents de Rozier).
Il y a tout de même cette fin (la mer inspire encore à Rozier ses plus belles séquences) de bateau en bateau au risque d’échouer toujours comme ce cinéma de Rozier qui surmonte les délais temporels et se permet de ralentir notre rythme pour accéder à d’autres paysages que des routes goudronnées et des villes et à d’autres relations que du conflit et de l’intériorité psychologique toujours par définition un peu coupée du monde et de la joie.

Le scénario est traité comme le reste, sujet à improvisation et changements de dernière minute et cela donne au film son allure de premier né titubant peut-être mais d’une spontanéité sans pareille et soumis au miracle des rencontres et des cadeaux du présent.

A noter la presque transfiguration opérée par Afonso en marin plus marin que marin, hallucinant par moments…

http://www.nitroflare.com/view/9ECDEF81141D799/Maine_Ocean.avi
http://www.nitroflare.com/view/9F8E48662B67E21/Maine_Ocean.en.srt

http://keep2s.cc/file/d63e6bcb6a9b2/Maine_Ocean.avi
http://keep2s.cc/file/70afcef2cf6ca/Maine_Ocean.en.srt

Language(s):French
Subtitles:english.srt

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